Hoffmann a trois amours : les femmes, l’art, et l’alcool, qui le tourmentent et l’épuisent. Dulcinées, adversaires et autres créatures douteuses réelles et imaginaires se bousculent dans ses délires affabulatoires. Rêve et réalité, extase et désenchantement s’entremêlent à un rythme effréné. La musique, elle, est tantôt empreinte de l’ironie de l’opérette, tantôt chargée de la puissance des grands opéras.
Cet opéra, le seul de Jacques Offenbach, est un succès, et pourtant il a quelque chose de
fantomatique. Il n’existe pas. Il n’en existe que des versions. Le Théâtre Nationale de Sarre tire ainsi partie du lieu qu’il investit pour cette soirée, et crée une version acrobatique sous chapiteau.
Texte Jules Barbier
Musique Jacques Offenbach
Choréographie & scénographie Fabian Posca
Décors Aída Leonor Guardia
Chef de choeur Jaume Miranda
Opéra fantastique en trois actes
Mise en scène & scénographie Immo Karaman
Direction musicale Gregor Bühl